Le Conseil départemental dispose de divers dispositifs d'aides pour les entreprises présentant des projets de création, de développement, de transmission ou de reprise d'activité. Pour bénéficier de ces aides, un dossier unique est à compléter, quelque soit le nombre de dispositifs sollicités. La DDEI se chargeant de l'instruction des demandes, ce dossier doit y être déposé à l'adresse suivante :
ATTENTION : La DDEI n'accepte les dossiers que si et seulement si ceux-ci sont complets. Tout dossier incomplet sera refusé et ne sera donc pas instruit.
Voir le règlement d'intervention ici. Télécharger le dossier de demande ici.
Mis à part les dispositifs ci-dessus, Mayotte dispose de plusieurs autres aides à destination des entreprises, proposées et gérées par des structures déconcentrées de l'état, des associations ou autres organismes.
La répartition spatiale des entreprises du secteur marchand sur le territoire est très déséquilibrée. Le pôle urbain, constitué de Mamoudzou, Koungou et des deux communes de Petite Terre, rassemblait au 31 décembre 2005, 2 entreprises sur 321, avec 3200 sur la seule commune de Mamoudzou (soit 46% du total). Lorsque l'on considère uniquement les entreprises de plus de 5 salariés, ce déséquilibre se renforce : ¾ d'entre elles étaient concentrées sur les deux communes de Mamoudzou et Koungou.
Mayotte compte quatre zones d'activités, toutes localisées dans le nord-est de l'île.
En dehors de ces sites, aucune autre zone ne rassemble des activités industrielles d'envergure sur le reste de l'île.
Les principaux pôles commerciaux de l'île sont concentrés au nord-est du territoire.
Les deux ports de commerce se situent à Longoni et Dzaoudzi. Le port de Longoni est l'entrée unique sur l'île pour les marchandises (hors hydrocarbures). 98% du trafic destiné à l'approvisionnement de l'île y transitent. Depuis sa création en 1992, ce dernier a vu son activité fortement évoluer :
Le port de Dzaoudzi accueille de son côté les caboteurs, les paquebots de croisière et les pétroliers (pour l'approvisionnement de la centrale des Badamiers). En 2002, le trafic de passagers représente plus de 54 000 personnes, enregistrant une hausse de 41% par rapport à l'année précédente.